La hausse des loyers, la demande en baisse de certains types de logements et les impôts sont autant d’éléments qui affectent la viabilité des investissements locatifs. Comment assurer la rentabilité d’un tel investissement ? La réponse ici.
Solution 1 : la défiscalisation
La hausse et la baisse des loyers sont des éléments décisifs qui affectent les revenus mensuels des investisseurs. Pour autant, l’une des principales limites à la rentabilité locative est la fiscalité liée à ce type de bien.
En effet, comme les autres sources de revenus, les revenus de la mise en location d’un bien immobilier sont imposables. Par conséquent, pour qu’un investissement locatif soit rentable, il faut optimiser la fiscalité pour réduire le montant des impôts.
De nombreux dispositifs légaux permettent d’atteindre cet objectif. C’est le cas notamment :
- de la location sous le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP) ;
- du déficit foncier ;
- ou de la Société Civile Immobilière.
Ce dernier dispositif est particulièrement intéressant parce qu’il permet de bénéficier d’une tranche d’imposition nettement inférieure à la normale. Concrètement, les bénéfices sont imposés de 15 % (au lieu de 17,0 %) s’ils sont inférieurs à 42 500 euros. En revanche, si les bénéfices dépassent 42 500 euros, ils sont soumis à un taux d’imposition de 25 %.
Solution 2 : la prise en compte des options de location
En dehors des solutions de défiscalisation comme la création d’une SCI, la rentabilité d’un investissement locatif passe aussi par la prise de certaines initiatives. Il faut notamment procéder à de la location ou à la colocation.
La location meublée
Comme précédemment évoquée, la location d’un bien meublé permet de bénéficier de certains avantages fiscaux. Toutefois, cette solution permet également de toucher une cible spécifique.
En effet, de plus en plus d’étudiants et de professionnels rechignent à acheter des meubles dans des logements ponctuels. Cela engendre des dépenses supplémentaires lors des aménagements et des déménagements. Par conséquent, la meilleure alternative consiste à louer des biens meublés.
Privilégier ce profil de locataire est particulièrement intéressant dans la mesure où ils sont généralement disposés à payer un loyer nettement supérieur à celui d’un bien immobilier nu.
La colocation
En France, si les petites surfaces et les appartements de 2 pièces sont largement demandés, ce n’est pas le cas des logements de 3 ou 4 pièces. Par conséquent, ce type de logement expose les investissements à des périodes de vacance relativement longue. Cette période est le laps de temps pendant lequel un logement locatif est inoccupé et donc incapable de générer un loyer.
Considérant ces éléments, il ressort que la rentabilisation d’un l’investissement locatif passe par la réduction des périodes de vacances. L’une des meilleures manières d’y arriver est de procéder à des colocations.
Depuis quelques années, cette forme de bail connaît un succès fulgurant. Elle permet de louer un bien à deux ou plusieurs personnes, réduisant ainsi les périodes de vacances et optimisant les loyers.