Assurer un logement vacant vous semble contradictoire ou inutile ? En réalité, cette précaution peut vous préserver de nombreuses déconvenues. Même si cela suppose un investissement, celui correspondant à la prime d’assurancedonc… en cas de problème, la somme à régler pourrait se révéler bien plus importante.
Le présent guide permet justement de revenir sur les raisons pour lesquelles assurer un logement vacant devrait être systématique. En premier lieu, nous allons revenir sur une idée reçue. Celle qui consiste à penser qu’une maisonou un appartement inoccupé(e)s ne sont pas exposé(e)s aux sinistres.
Non seulement ils le sont, mais ce n’est pas le seul risque à considérer. Il est temps d’entrer dans le vif du sujet.
Habitations sans occupants : à quels risques sont-elles exposées ?
Lorsqu’une famille ou une personne seule vit jour après jour au sein d’un logement, les risques associés sont évidents. Une erreur à la cuisine peut provoquer un incendie, par exemple. Un emploi inadéquat des sanitaires a tôt fait d’entraîner une inondation.
Qu’en est-il, cela dit, lorsque personne ne réside officiellement sur place ?
Voici une sélection des aléas ; des sinistres possibles :
- Le fait que personne n’ait besoin de confort thermique est un problème en soi. L’humidité prend le dessus si le chauffage n’est pas employé et, selon la durée de la vacance, cela implique un effet sur l’intégrité, par là-même sur la stabilité des infrastructures ; à cause des moisissures qui gagnent du terrain.
- Certes, les nuisibles ne se gênent pas pour gâcher la vie d’un foyer quand celui-ci est installé. Les tristement célèbres punaises de lit viennent justement lorsque du sang humain est à portée.
Toujours est-il que dans le cas où une maison ou un appartement sont laissés sans locataires (et que les propriétaires n’y ont pas élu domicile), les petites bêtes et les rongeurs ont tout loisir d’investir les pièces, le grenier, les parois… C’est particulièrement problématique quand des termites sont impliquées. Ces insectes xylophages s’en prennent au bois, jusqu’à en provoquer des écroulements. - L’occupation sans droit ni titre (ou « squat », dans le langage populaire) est une éventualité à ne pas négliger. Certains individus mal intentionnés repèrent les habitations vacantes. Et elles n’en font pas forcément usage de manière responsable…
Il ne faut certes pas confondre un logement vacant et un logement à l’abandon. Mais un propriétaire ayant de nombreux biens fonciers à son actif peut-il vraiment imaginer une vérification régulière dès qu’un endroit n’est pas habité ? Une délégation de cette obligation représente un coût important, qui plus est.
Voilà pourquoi faire assurer son bien est une solution aussi raisonnable que rassurante. Et ce n’est pas tout…
Assurer un logement vacant pour ne pas être tenu(e) civilement responsable d’un accident
Un(e) propriétaire n’est techniquement pas obligé(e) de souscrire à une assurance lorsque son logement est vacant et qu’il n’y réside pas, sauf si le logement en question fait partie d’une copropriété.
Comme on vient de le voir, cela dit, l’éventualité d’un sinistre est à considérer, dès lors il est important de bien choisir son assurance logement. Et il y a plus important encore : dans certaines circonstances, le fait que personne n’habite les lieux peut avoir un impact sur celles et ceux qui vivent à proximité.
Imaginons qu’une fuite d’eau survienne au rez-de-chaussée d’une villa inoccupée. C’est un tuyau vétuste qui en est la cause. Puisque personne n’a pu constater le problème, une inondation se déclare. À cause d’une proximité avec le logement voisin, cette dernière s’étend et met en danger une personne à mobilité réduite. Elle glisse, se blesse, et doit être emmenée à l’hôpital.
Dans cet exemple précis comme dans bien d’autres, les propriétaires engagent leur responsabilité civile. Cela peut prendre, lorsque les circonstances sont particulièrement graves, des proportions démesurées.
Souscrire à une assurance permet d’éviter ce genre de difficultés. À condition de bien choisir sa police, vous gagnerez en sérénité. Bien sûr, l’on ne souhaite aucune mésaventure aux personnes qui vivent dans les environs. Mais il est naturel de chercher des solutions pour rationaliser sa responsabilité et éviter d’importants frais.
Choisir une assurance pour se protéger en tant que propriétaire : quelques conseils
Vous avez décidé de choisir une assurance suite à ces quelques explications ? C’est une sage décision. Voici, dans l’intervalle, quelques recommandations pour aborder le processus en toute sérénité :
- Ayez l’idée la plus précise possible de la durée de vacance, pour éviter tout malentendu et établir des bases de couverture solide.
- Réfléchissez aux risques associés, en fonction de plusieurs critères. On pense à la région, au type d’architecture, éventuellement au taux de criminalité. La compagnie d’assurance saura vous guider à cet égard.
- Évitez d’optimiser excessivement le coût total de la couverture. Il vaut mieux dépenser un peu plus que de compromettre la valeur d’un futur (éventuel) remboursement.
- La tendance inverse n’est pas forcément judicieuse, elle non plus. Vouloir absolument retenir toutes les options alourdira votre prime mensuelle. Focalisez-vous sur ce qui a du sens par rapport aux caractéristiques de la propriété. Comme toujours, assurer un bien reste une question d’équilibre. De mesure.
- Soyez absolument transparent(e) quant à l’état de la maison lors de la signature du contrat. Les omissions volontaires ou le manque de précision par négligence pourraient entraîner la caducité de la police, et vous priver des indemnités.
Assurer une propriété vacante : ménagez votre tranquillité… et votre budget
Oui, les assurances peuvent être nombreuses quand on est propriétaire. Mais celles qui sont liées aux logements vacants revêtent une grande importance, comme nous l’avons démontré tout au long de cet article.
Certaines personnes comptent sur leur chance… jusqu’à ce que celle-ci ne tourne. Le montant des dégâts à couvrir atteint alors des sommes vertigineuses, synonymes d’endettement.
Protégez-vous contre ce genre d’issues douloureuses. De nos jours, il existe de nombreuses solutions. Un assureur sait se montrer flexible et à l’écoute. Tant que vous faites preuve d’honnêteté et d’anticipation, vous parviendrez à trouver la meilleure solution. Celle qui vous fera profiter d’une pleine sérénité.