La problématique écologique est au cœur de nombreux débats. Même si la pandémie en a un peu éludé la visibilité, la crise climatique reste un enjeu majeur. Dans ce contexte, de nombreux gouvernements cherchent des solutions concrètes. En France, l’une desdites solution consiste en une transition énergétique des bâtiments. Il est important de savoir à quoi elle correspond sur le plan légal, et ses enjeux (sociaux, économiques) sous-jacents.
Qu’est-ce que la transition énergétique des bâtiments ?
La transition énergétique relève tout d’abord d’un concept global. Il s’agit de composer avec l’épuisement de certaines énergies et d’envisager une exploitation alternative. Cela s’inscrit dans la perspective du développement durable.
Dans ces conditions, les acteurs du secteur immobilier sont aussi invités à faire certaines concessions. C’est ce qu’on appelle la « transition énergétique des bâtiments ». En effet, selon les statistiques que le gouvernement a publiées, les édifices « consomment » 44% des énergies disponibles. Aussi, ils sont à l’origine de certaines émissions péjorant les conditions climatiques.
Il s’agit donc :
- De réduire la consommation des énergies fossiles
- De diminuer l’émission des gaz à effets de serre
Qu’est-ce que la loi prévoit pour atteindre ces objectifs ?
La loi sur la transition énergétique se veut réaliste. Il ne s’agit pas de tout bouleverser en un an.
Ainsi des objectifs ont été fixés en 2015, dans le texte de loi original (Loi n°2015-992). En voici quelques exemples :
- Baisser l’émission des gaz à effets de serre (de 40%), avec pour base de comparaison l’année 1990.
- Réduire la consommation des énergies fossiles de 30%.
- Revoir, adapter les infrastructures des bâtiment déjà existants dans la perspective de la transition énergétique.
- Mobiliser l’ensemble des acteurs : entrepreneurs, chefs de chantier, ingénieurs…
Une transition à surveiller
Le concept-même de transition suppose des changements progressifs. Ainsi, il est important de se renseigner chaque année sur les changements opérés.
Dès le premier janvier 2022, les principes de la RE2020 entrent en vigueur. Cette réglementation environnementale vise notamment la construction et l’exploitation des bâtiments neufs.
Il s’agit principalement d’amoindrir l’impact carbone au moment de la construction. Chaque chargé d’édification et de planification doit tenir compte des nouvelles règles. Les installations doivent aussi requérir une consommation d’énergie raisonnable.
La réglementation change sans cesse, il est parfois préférable de s’entourer. Anthalpia est un acteur reconnu en matière de génie climatique, l’expertise du bureau d’études est susceptible d’intervenir sur l’intégralité des sujets liés à la transition énergétique… et de répondre aux nombreux enjeux.
Quels sont les enjeux de la transition énergétique des bâtiments ?
Les ambitions de croissance économique se heurtent parfois aux nécessités écologiques.
Ainsi, les textes de loi visent à « ménager la chèvre et le chou », pour parler de manière populaire. Il ne s’agit pas d’interdire les nouvelles constructions, mais d’en juguler les conséquences sur l’environnement.
Concernant les bâtiments déjà construits, la transition doit s’opérer par une modification des structures en place. Cela dépend essentiellement des budgets locaux et des décisions prises par les instances concernées.
À terme, il est question de concilier les habitudes de consommation et les nécessités d’adapter l’exploitation énergétique. Au-delà de la construction ou de la rénovation des bâtiments, les comportements écologiques font aussi l’objet de réglementations. Par exemple, l’État n’est plus autorisé à distribuer du plastique s’il n’est utilisable qu’une fois. Cela ne concerne pas le domaine immobilier directement, mais il y a forcément des imbrications systémiques.
La transition énergétique des bâtiments : une mesure incontournable ?
Il est difficile de jauger les effets (bénéfiques ou positifs) de ces réglementations. Que ce soit sur le plan social, économique ou écologique, il est souvent difficile de constater les conséquences sur le court ou moyen terme.
Toujours est-il que les régulations liées à l’écologie et plus précisément à l’utilisation des énergies ne cessent s’évoluer. Ce que le gouvernement autorisait en 2021 n’est plus forcément possible en 2022. Et ainsi de suite…
Il faut donc se montrer alerte face aux nouvelles directives. Seul l’avenir nous dira si elles contribuent à atteindre les objectifs ambitieux de la loi sur la transition énergétique des bâtiments.