Un crédit permet de financer partiellement ou entièrement divers projets. Cependant, il engage l’emprunteur pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. Par ailleurs, les pièges dans le cadre d’une demande de prêt sont multiples et le moindre faux pas peut coûter cher. Il s’avère alors important de bien faire attention à tous les détails. Quelles sont les 5 erreurs à éviter ?
Danger n° 1 : le surendettement
Le surendettement touche de nombreux foyers et les prêts bancaires font souvent partie des éléments déclencheurs. Le rachat de prêt figure parmi les solutions à envisager. De nombreux courtiers comme Ymanci proposent des solutions de rachat de crédits adaptées aux personnes qui peinent à rembourser leurs prêts séparément.
Qu’est-ce que le surendettement ?
Les articles L. 711-1 et L. 712-2 du Code de la consommation donnent une définition du surendettement. Il s’agit d’une situation financière très difficile pour une personne. En l’occurrence, cette dernière affronte une impossibilité manifeste de faire face à l’ensemble de ses dettes non professionnelles exigibles. En d’autres termes, le surendettement commence lorsque l’on rencontre des difficultés à régler ses factures courantes, les mensualités de ses prêts…
Pourquoi le surendettement est-il si fréquent ?
Il existe plusieurs facteurs qui favorisent le surendettement. En voici les principaux :
- la croissance de la consommation : la société de nos jours a tendance à consommer plus que nécessaire.
- la tendance à la comparaison sociale : il est devenu primordial de ressembler aux autres, de se démarquer d’eux ou de les dépasser par tous les moyens.
- la peur de l’exclusion sociale : bon nombre de personnes se sentent obligées de suivre le courant, quitte à s’endetter.
- la facilité d’accès au crédit : de nouveaux organismes de prêt voient le jour. Ils proposent des prêts à taux d’intérêt très faible, aux conditions de remboursement plus souples, aux mensualités moins élevées, etc.
- la hausse du prix de l’immobilier : depuis quelques années, il est presque impossible de s’offrir un logement sans recourir à un prêt.
- la mauvaise utilisation des cartes de crédit : les gens ont tendance à acheter beaucoup plus que prévu lorsqu’ils paient avec une carte.
Il est donc important de faire attention à ces situations afin d’éviter d’être surendetté.
Comment remédier au surendettement ?
Il est possible de sortir d’une situation de surendettement. Voici les principaux moyens d’y parvenir.
Le rachat de crédit
Le rachat de crédit permet de bénéficier de mensualités moins conséquentes, mais la durée du prêt sera plus longue. La procédure du rachat de crédit se compose de deux étapes. Tout d’abord, la banque réalise un bilan financier concernant les prêts contractés et les revenus du demandeur. Ensuite, elle propose un plan de regroupement de crédits qui comporte notamment un échéancier sur la période souhaitée. Cela permet d’y voir plus clair au niveau du remboursement prévu.
La renégociation du prêt
Il est possible de négocier une entente avec les créanciers afin de modifier les délais et le montant des mensualités. Cela peut donner l’occasion au débiteur d’ajuster le paiement en fonction de son budget.
La saisie de la commission de surendettement de la Banque de France
Il est aussi possible de constituer un dossier auprès de la commission de surendettement de la Banque de France. Il s’agit d’une solution de dernier recours. Si la décision est positive, l’emprunteur ne sera plus menacé de poursuites de la part de ses créanciers. Ensuite, la commission tentera de négocier divers moyens de redressement auprès des différents organismes.
Crédit : se contenter d’un taux d’intérêt élevé
Avant de contracter un crédit, il est préférable de chercher le meilleur taux d’intérêt afin d’économiser le plus possible. Voici plusieurs moyens pour ce faire.
Passer par un courtier en crédit
Cette option permet d’obtenir le meilleur taux, mais aussi de gagner du temps. Le rôle du courtier est d’analyser la situation et le projet de son client. Il interroge également les différentes banques pour trouver le taux le plus intéressant avant de le proposer à ce dernier.
Se rapprocher des banques en ligne
Les banques en ligne se sont multipliées depuis quelques années et proposent des solutions de financement dématérialisées. Ce système rencontre un énorme succès auprès des jeunes primo-accédants en raison de la facilité des démarches et des délais courts. Cependant, ce type d’organisme ne possède pas d’agences ni de conseillers. Il ne dispose pas non plus de marge de manœuvre pour la négociation du taux. L’éventail d’offres présenté est beaucoup plus réduit.
Se rendre auprès des banques « classiques »
Les banques « classiques » s’appellent aussi banques « généralistes » ou banques « universelles ». La plupart des sites web de ces institutions ont des comparateurs et des outils de simulation. Ces outils ne sont pas réellement précis. Toutefois, grâce à eux, il est possible de se faire une idée de sa capacité d’emprunt et du montant de ses mensualités.
Erreur fréquente lors d’une demande de crédit : ne pas lire toutes les conditions
Souvent, les petits caractères sur les brochures ou les contrats mentionnent des informations essentielles. Ces dernières permettent surtout à l’emprunteur d’être au courant des éventuelles commissions que le prêteur peut facturer. Il s’agit notamment des éléments suivants :
- les frais de tenue de compte (elles peuvent être mensuelles, trimestrielles ou annuelles),
- les frais de dossier (la banque facture chaque inscription enregistrée sur le compte),
- les commissions pour les virements (cela concerne les charges lors d’un virement bancaire),
- la commission de retrait d’espèces (la banque peut facturer un retrait d’argent sur un guichet automatique qui ne lui appartient pas).
Il est donc primordial de toujours lire les petits caractères sur les supports présentés.
Ne pas rembourser ses mensualités à temps
Si l’emprunteur ne s’acquitte pas de ses mensualités à temps, il devra payer une indemnité de retard. Le prêteur peut également s’adresser à la personne qui s’est portée caution. Il peut aussi passer par une société de recouvrement ou assigner le débiteur en justice. De même, ce dernier peut faire l’objet d’une inscription au FICP (Fichier des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers). Il lui sera alors difficile de contracter de nouveaux crédits.
Ainsi, afin d’éviter toute sanction, le débiteur peut demander un report d’échéance ou renégocier son prêt. Il peut aussi faire jouer son assurance, s’il en a une.
Choisir un cosignataire de demande de crédit peu fiable
Si l’établissement de crédit exige un cosignataire, il est préférable de désigner une personne qui a l’habitude d’assumer ses responsabilités financières. Ainsi, si l’emprunteur n’est pas en mesure d’effectuer les versements nécessaires, le cosignataire le fera à sa place.
Il est important de s’assurer que la personne choisie comprenne bien les modalités du prêt. Elle doit également être au courant des capacités de paiement du débiteur. Les cosignataires les plus couramment acceptés sont les parents et les autres membres de la famille proche.